Impossible de ne pas sourire quand je repense à la première fois où j’ai croisé quelqu’un arborant une coupe mulet. On croit tout savoir sur ce look… puis on croise une nuque longue, des tempes bien dégagées, et d’un coup, tout le monde se retourne.
Voilà une coiffure qui ne laisse personne indifférent – et c’est bien pour ça qu’elle revient secouer nos routines capillaires, sans complexe.
Le mulet : un grain de folie dans l’histoire du cheveu
Ceux qui aiment les années 80 se rappellent forcément ce vent de liberté qu’incarnait la coupe mulet : devant, on reste net, derrière, on laisse pousser, histoire de rappeler au monde qu’on n’est pas là pour se fondre dans la masse. Pourtant, les racines de ce style remontent plus loin : dès la fin des seventies, des rockeurs et des sportifs ont osé casser les codes. Résultat : une vague de cheveux rebelles a déferlé sur les stades comme sur les scènes de concert.
Mulet : la traversée du désert… puis la renaissance
Les années 90 lui ont tourné le dos, préférant la raie sur le côté ou le gel béton. Le mulet a été moqué, laissé de côté, jugé « has been ». Mais dans la mode, rien ne meurt jamais tout à fait : il a suffi de quelques artistes bien sentis, de footballeurs sans peur du qu’en-dira-t-on, et d’une poignée de jeunes assoiffés d’authenticité pour que la coupe mulet retrouve sa place sur le devant de la scène.
Pourquoi le mulet séduit (encore plus) aujourd’hui ?
Si tu choisis le mulet aujourd’hui, tu annonces la couleur : tu assumes ton originalité, tu refuses de te laisser enfermer dans un moule. Il y a là-dedans une énergie toute neuve, ce désir de piocher dans le rétro pour mieux se réinventer.
C’est l’anti-coiffure plate, celle qui t’oblige à assumer, à t’aimer tel que tu es. J’adore croiser des jeunes qui assument un mulet : ils en font un terrain de jeu, mixent frange, rasé, couleurs pop, parfois même des mèches déstructurées. C’est plus qu’un clin d’œil vintage : c’est un vrai cri de style.
Le mulet, terrain de jeu des créatifs
Chez les artistes et les sportifs, la coupe mulet a tout d’une déclaration : tu veux montrer que tu fais partie du clan des intrépides ? Laisse parler ta nuque ! On voit encore aujourd’hui des musiciens en festival, des joueurs sur les terrains ou à la télé, qui relancent la mode sans sourciller. Et si tu es fan de mode, tu auras remarqué que les créateurs n’hésitent plus à intégrer ce look sur les podiums, avec des déclinaisons parfois ultra pointues.
Envie de tenter ? Quelques secrets pour un mulet qui te ressemble
Avant tout, le mulet, ça se construit : choisis la longueur qui mettra ton visage en valeur, pense à la transition entre le court devant et le long derrière. Tu peux aller vers un mulet très classique, nuque imposante, ou tenter un mix avec des côtés rasés et une frange déstructurée. Pour les cheveux ondulés, c’est le jackpot : tu gagnes tout de suite en volume et en caractère.
Trouver un coiffeur à l’écoute, c’est la base. Montre-lui des inspirations, explique ce que tu veux : rien de pire qu’un mulet non assumé ou mal taillé ! Côté entretien, ce n’est pas la coupe la plus exigeante, mais pour un effet « wow » au quotidien, investis dans un bon shampoing, un peu de sérum nourrissant, et pourquoi pas un spray texturisant. Un passage régulier chez le coiffeur pour réajuster les proportions fera toute la différence.
Des variantes pour tous les styles
Il n’existe pas UN mulet, mais DES mulettes ! Tu peux oser la version ultra moderne avec lignes géométriques, la déclinaison ultra soft juste allongée derrière, ou le mulet totalement revisité façon années 2020, hyper dégradé, coloré ou avec un effet wavy. Laisse-toi inspirer : feuilleter les réseaux ou zieuter les magazines, c’est le meilleur moyen de dégoter une version qui colle à ta personnalité.
Le mulet, c’est un vrai mood. Un jour rock, le lendemain chic sous une casquette, ou même sage attaché en demi-queue. N’hésite pas à tester des accessoires, à twister la frange, ou à oser des barrettes décalées. Et si tu veux changer, rien de plus simple : une coupe, et le mulet laisse place à une autre histoire capillaire.
Ce que j’aime le plus, c’est que le mulet fait partie de ces coupes qui ne mentent pas : tu oses, ou pas. Si tu franchis le pas, tu t’offres un passeport pour la créativité, le clin d’œil rétro et une bonne dose d’autodérision. Finalement, le mulet, ce n’est pas une mode : c’est une posture, une façon de dire au monde que tu assumes qui tu es – avec panache, et la nuque libre.
FAQ sur la coupe mulet
Quelle est l’origine de la coupe mulet ?
L’origine de la coupe mulet ne se résume pas à un simple point sur la carte de l’histoire capillaire. Ce style a émergé dans les années 70, porté par une envie furieuse de bousculer les lignes. Pour moi, la vraie genèse du mulet, c’est ce mélange de cultures : entre les rockeurs anglais qui cherchaient à casser l’uniformité des coupes, et les sportifs qui voulaient marier confort et audace. Ce n’est pas un hasard si ce look est devenu le symbole des anticonformistes : une nuque libre pour affirmer sa singularité, un avant sage pour ne pas effrayer la grand-mère ! La coupe mulet, c’est le résultat d’une époque avide de liberté, qui avait envie d’envoyer valser les règles. C’est ce grain de folie qui fait encore vibrer la fibre capillaire de ceux qui l’osent aujourd’hui.
Qui peut porter la coupe mulet ?
La magie de la coupe mulet, c’est qu’elle n’a aucune frontière d’âge, de genre, ou de style. J’ai vu des rockeurs grisonnants, des ados en quête d’une identité, des femmes sûres d’elles et même des enfants oser ce look ! Tout le secret, c’est d’assumer. Porter un mulet, c’est comme enfiler une seconde peau pleine d’audace : il n’y a pas de prérequis, juste l’envie de se démarquer. Que tu sois chic, rebelle, discret ou extraverti, il existe une version du mulet qui peut t’aller comme un gant. C’est l’une des rares coupes capables d’épouser la personnalité de chacun. Au fond, la seule vraie question, c’est : es-tu prêt à faire de ta tête un terrain d’expression unique ? Si tu réponds oui, le mulet est déjà fait pour toi, peu importe qui tu es.
Qui a lancé la coupe mulet ?
Si on devait absolument nommer un parrain ou une marraine du mulet, impossible de trancher ! Il y a bien eu David Bowie, qui, dès 1972 avec son alter ego Ziggy Stardust, a projeté la coupe mulet sous les projecteurs du glam rock. Mais Bowie n’était pas seul : dans le sillage des années 80, d’autres stars comme Paul McCartney ou même certains joueurs de hockey nord-américains ont pris le relais. Ce qui est sûr, c’est que la coupe mulet n’est pas née d’un coup de ciseau solitaire, mais d’une conspiration collective : des artistes, des sportifs, des anonymes, tous lassés du conformisme, ont décidé de donner au monde un nouvel étendard capillaire. Alors, qui a lancé la coupe mulet ? Un vrai collectif d’âmes libres, chacun à sa manière !
Quelle est l’histoire de la coupe mulet ?
Ah, l’histoire du mulet, c’est tout sauf linéaire ! Ce style est né dans une période de mutation, dans les années 70, où la jeunesse cherchait à sortir du moule. Porté par les rockeurs et les sportifs, le mulet a explosé dans les années 80 : nuque longue, tempes courtes, un contraste devenu culte. Puis les années 90 ont eu raison de lui : considéré comme « ringard », le mulet a été banni des salons de coiffure et des podiums. Mais la mode n’est jamais vraiment finie : voilà que le mulet renaît au XXIe siècle, remis au goût du jour par des créateurs et des influenceurs sans complexe. Aujourd’hui, c’est un clin d’œil à la liberté, un pont entre passé et présent, un geste assumé pour tous ceux qui osent se réinventer à travers leurs cheveux.
Quelle est la signification de la coupe mulet pour les hommes ?
Pour un homme, adopter la coupe mulet va bien au-delà d’un simple choix esthétique. C’est une déclaration : « Je fais les choses à ma façon ». Longtemps, le mulet a été le symbole d’un rejet des normes, un petit doigt d’honneur capillaire à l’uniformité ambiante. Il y a aussi, dans ce look, une vraie liberté : devant, je joue le jeu social, derrière, je laisse parler ma part sauvage. Certains y voient un clin d’œil nostalgique à l’enfance ou à l’époque des rockstars, d’autres une volonté d’appartenir à une communauté de passionnés. Quoi qu’il en soit, porter un mulet, c’est s’approprier une identité forte, assumer une part d’autodérision et, parfois, attirer les regards curieux ou admiratifs. Le mulet, chez les hommes, c’est la preuve qu’on peut être viril… et audacieux !
Qui a inventé le mulet ?
Personne ne détient vraiment la paternité de la coupe mulet. C’est ce qui fait sa beauté : le mulet s’est imposé comme une invention collective, fruit d’inspirations venues de tous horizons. On pourrait remonter jusqu’à certaines tribus antiques où le contraste entre cheveux longs et courts avait déjà du sens. Mais soyons honnêtes : ce sont surtout les artistes des seventies et des eighties qui l’ont propulsé sur le devant de la scène. Je pense à Bowie, à Joe Dirt, à la scène punk, mais aussi aux sportifs, chacun y ajoutant sa touche. Au fond, le mulet a été inventé par tous ceux qui n’avaient pas peur de défricher de nouveaux territoires capillaires : des pionniers, anonymes ou célèbres, tous unis par une même envie : celle de ne pas ressembler à tout le monde.