Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le chien de garde antitrust allemand s’en prend à Facebook

Sommaire

 

Le journal allemand Bild am Sonntag a rapporté dimanche que le chien de garde antitrust du pays, l’Office fédéral des cartels, va ordonner à Facebook d’arrêter de collecter les données des utilisateurs.

La façon dont les données personnelles sont collectées et utilisées par Facebook pour la publicité ciblée suscite de vives inquiétudes. Mais le fait que Facebook puisse potentiellement abuser des données des consommateurs n’est une nouvelle fracassante pour personne – ou du moins, cela ne devrait pas l’être. À l’heure actuelle, ce n’est qu’un des scandales de la longue liste dont le monde doit s’accommoder en ce qui concerne le géant des médias sociaux.

L’Office fédéral des cartels ou Bundeskartellamt est le régulateur national de la concurrence en Allemagne. Son travail consiste à s’assurer qu’aucune entreprise ne développe un monopole exclusif sur un marché. Il protège la concurrence, en veillant à ce que les nouvelles et petites entreprises aient une chance de prospérer. Le Bundeskartellamt garde donc également un œil sur les grandes entreprises qui abusent de leur position de force sur le marché.

 

Le rapport

Le reportage a fait surface sur Reuters quelques heures après sa publication.

Le Bundeskartellamt enquête sur Facebook depuis 2015. Ils ont conclu que Facebook a abusé de sa position sur le marché des médias sociaux en collectant des données sensibles à l’insu des utilisateurs et sans leur consentement. Le journal rapporte également que le Bundeskartellamt remettra officiellement sa décision à Facebook dans les prochaines semaines, ainsi que des instructions sur la manière de remédier à la situation.

Le journal admet qu’une action immédiate est peu probable. Il est plus probable que le chien de garde donne à Facebook un délai pour se débarrasser de certaines des données qu’il a amassées au fil du temps et nous devrons voir comment le géant des médias sociaux réagit.

 

Enquête et réponse

Facebook est entré dans la nouvelle année avec l’ombre menaçante de tout ce qui a mal tourné en 2018. Des fuites de données aux dissimulations, c’était beaucoup à traiter en un an. Mark Zuckerberg a commencé son 2019 avec la promesse solennelle qu’ils avaient enfin appris leur leçon. Mais 2019 a déjà apporté son premier revers.

L’enquête de Bild am Sonntag montre que Facebook collecte également des off de non-utilisateurs, souvent via les applications tierces Instagram et WhatsApp. Le journal affirme que le Bundeskartellamt est également préoccupé par plusieurs fuites de données qui se sont produites sous le nez de Facebook.

Cependant, il semble que l’indignation mondiale et le contrecoup de leurs politiques continuent d’échouer à avoir un impact réel sur la politique de l’entreprise, car les scandales et les révélations révolutionnaires ne cessent d’arriver.

Une porte-parole de Facebook a officiellement nié les allégations d’actes répréhensibles. Elle a insisté sur le fait que Facebook n’était pas d’accord avec les accusations du Bundeskartellamt et qu’il continuerait à défendre sa position.

La politique de l’entreprise ne cesse d’évoluer.Le monde suit de près l’évolution de cette affaire avec le chien de garde allemand.

Facebook
Twitter
LinkedIn