Ils avaient l’habitude de se moquer des parieurs réguliers en déclarant que les parieurs passionnés » parieraient sur deux mouches grimpant sur un mur « . Mais quelqu’un, quelque part, savait que c’était plus que vrai et, à la surprise de beaucoup, les parieurs sportifs du nouvel âge n’ont pas besoin de parier sur quelque chose de réel, pas même sur deux insectes agaçants, les sports virtuels feront l’affaire !
Bien sûr, la définition de » virtuel » fait référence à » simulé » et on pourrait donc accuser des jeux comme le vidéo poker et même les machines à sous d’être » virtuels » (les meilleurs jeux des doodles Google populaires à tester !) ». Ces jeux existent depuis des décennies (en parlant de jeux, connaissez-vous Alinity ?) mais ils sont loin d’être des sports virtuels animés sur lesquels vous pouvez parier.
Le marché britannique des paris virtuels représente des dizaines de millions et ce chiffre devrait augmenter en 2020, car les joueurs avides de sport abandonnent les paris sur les sports traditionnels comme le tennis, le football, les sports automobiles et les courses de chevaux pour parier sur leurs homologues virtuels. Il suffit de dire que la grande fermeture sportive induite par le verrouillage de Covid-19 a joué son rôle.
Une technologie améliorée
Et il est ironique qu’une autre crise qui a durement touché les bookmakers a en fait signalé le tout début des sports virtuels sur lesquels vous pouvez parier en 2001. Cette crise était une épidémie de fièvre aphteuse qui a stoppé toutes les courses de chevaux en direct, y compris le festival de Cheltenham, en Grande-Bretagne et en Irlande.
À l’époque, les courses de chevaux virtuelles sont venues combler le vide dans un monde où les paris en ligne faisaient des pas de bébé – un bon coussin de grossesse pour votre femme ? – les premières courses de chevaux virtuelles provenaient de pistes appelées » Portman Park » et » Steepledowns » (en parlant de virtuel, lisez : le casque de réalité virtuelle Valve Index !) ». Bien sûr, selon les normes technologiques d’aujourd’hui, les graphismes étaient bancals et les courses virtuelles relativement simples – en général, seuls un ou deux, parfois trois, coureurs virtuels menaient une course.
Mais le temps a été clément avec les sports virtuels et après que les courses de chevaux soient devenues virtuelles, les lévriers ont rapidement suivi. Entrez dans une boutique de paris de nos jours et vous pouvez regarder des courses automobiles virtuelles, du football virtuel, du speedway, du volley-ball et d’autres encore. Plus important encore, les présentations visuelles sont désormais beaucoup plus avancées et le spectacle, plus vivant et passionnant tout au long de la course, du match ou de la rencontre.
Virtual grand national
Les sports virtuels sur lesquels vous pouvez parier ne sont plus limités aux écrans des boutiques de paris. Les bookmakers en ligne les adorent et, en 2020, le Grand National ayant été annulé (le vrai à l’hippodrome d’Aintree), la chaîne ITV a fortement promu son » Grand National virtuel « .
Et comme preuve que le grand public a saisi les paris sur ce que l’on appelait autrefois les » courses de dessins animés « , le Grand National virtuel de 2020 a généré un bénéfice remarquable de 2. Ce bénéfice énorme est dû au fait que les bookmakers en ligne ont fait don de leurs bénéfices de la course aux organisations caritatives du NHS. Impressionnant, d’accord, mais si l’on considère que tous les bookmakers ont limité les mises sur l’événement à seulement 10 € par client, les revenus auraient pu être considérablement plus importants dans des circonstances normales.
Il est donc clair que les paris sportifs virtuels sont un gros business et qu’ils sont appelés à se développer, la question est de savoir comment et où ils iront ensuite et s’ils peuvent refléter les sports réels plus loin encore ?
